• La petite expression du jour est bien connue...

    Une autre paire de manches 

    L'origine de cette expression remonte au Moyen Age où les manches n’étaient pas attachées au reste de l’habit comme de nos jours, mais étaient détachables !

    A cette époque, on changeait donc les manches de son vêtement en fonction de son activité ou de l’allure que l’on voulait avoir, ainsi on changeait de tenue à moindre frais.

    Selon la tradition, une femme amoureuse qui offrait une de ses manches à un chevalier lui signifiait sa fidélité, son attachement par ce geste. Celui-ci arborait ensuite cette manche sur son écu ou sa lance lors des tournois.

    A noter : les manches étaient en réalité des demi-manches amovibles qui allaient du coude au poignet.


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  • Se fait-on limoger parce que l'on a casser toute la porcelaine ?

    Pas uniquement !

    Pour un officier, « se faire limoger », c'est se faire relever de son commandement.
    Par extension, pour une personne ayant des responsabilités, être mis en disgrâce ou être frappé d'une sanction disciplinaire (mise à la retraite, révocation, licenciement...)

     

    Se faire limoger

     

    L’origine en est historique et bien liée à la ville de Limoge !

    Lors de la Première Guerre mondiale, le général Joffre trouvait que certains de ses officiers, très brillants en temps de paix, n’étaient plus aussi efficaces en temps de guerre. Il décida donc de s’en séparer vu qu’ils ne servaient pas à grand-chose. Pour cela, il les fit envoyer dans une région retirée appelée « la 12ème région » , à savoir là où se trouve la ville de Limoges.

    A l’époque de la célèbre bataille de la Marne, 40 % des haut gradés se retrouvèrent ainsi « limogés » , écartés de leur poste de commandement.

     

    L'Histoire ne dit pas ce qu'il advenait des hommes envoyés à Castres...

     

     


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  • L'expression du jour est encore un peu connue, mais sans doute pas son origine...

    Sans coup férir

    Le verbe férir n'est plus employé de nos jours que par le biais de cette expression fort ancienne (attestée au XIVème siècle).

    Le sens de l'expression s'éclaircit lorsque l'on sait que férir est issu du latin classique ferire et signifie frapper.

    Le verbe férir n'est de nos jours plus employé, mais son participe passé féru l'est encore : « Il est féru d'astronomie », non dans son sens littéral « il est frappé », mais au sens figuré, « il est passionné par ».


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  • Cette expression mythologique qui fait allusion à Sisyphe, roi de Corinthe, fils d’Éole, qui fut envoyé aux Enfers et condamné à pousser éternellement un énorme rocher jusqu’au sommet d’une montagne.

    Chaque fois qu’il y parvenait, le rocher dévalait à nouveau la pente, obligeant Sisyphe à sans cesse recommencer ce pénible travail !

    Une tâche de Sisyphe

     

    Mais au fait, pourquoi une telle condamnation à pousser éternellement ce rocher?

    Une version prête à Sisyphe, mourant, la volonté d'éprouver l'amour de sa femme, en lui demandant de ne pas lui donner de sépulture et de jeter son corps sur la place publique, après sa mort, ce qui provoqua la colère de Zeus.

    Selon une autre version, Sisyphe découvrit la liaison entre Zeus et Égine ; il s'en alla monnayer l'information auprès du père, le fleuve Asopos.

    Sa trop grande perspicacité irrita les dieux qui le condamnèrent à porter un bandeau et à pousser au sommet d'une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.

     

    Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus

    Contrairement au Sisyphe que l'on présente habituellement dans la mythologie, Camus considère qu'« il faut imaginer Sisyphe heureux ».

    Sisyphe trouve son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend, et non dans la signification de cette tâche...

    petit sisyphe gif animé

    La symbolique de Sisyphe

    Sisyphe symbolise pour certains la quête de liberté, pour d’autres, la fidélité à soi-même. Pour d’autres encore, il symbolise la persévérance et le perpétuel recommencement.

    Il représente aussi l’espoir. Qui sait si Sisyphe ne parviendra pas un jour à maintenir en haut de la montagne la pierre qui roule ?

     

    C'est toute cette symbolique qui m'intéresse dans ce personnage !


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  • On connaît tous cette expression qui veut dire : révéler un secret ; cracher le morceau ; se mettre à table ; vider son sac ou encore dénoncer un complot.

    Mais quelle en est donc l'origine ?

     Vendre la mèche

    La mèche en question n'est pas celle de cheveux, mais celle qui servait autrefois à faire un brin de lumière à l'aide d'une lampe à huile, celle qui permettait aux artificiers de faire exploser des mines ou partir des pièces d'artillerie, ou bien celle qui sert encore à allumer des pétards.

    Pour comprendre l'origine, il faut remonter au XVIe siècle, lorsqu'on utilisait l'expression « éventer ou découvrir la mèche ».

    Lorsqu'un artificier éventait (exposait à l'air) ou découvrait la mèche d'une mine ou d'un engin explosif ennemi, il permettait d'en éviter les dégâts.

    Le verbe « éventer » a d'abord eu la signification « exposer au vent, à l'air », puis celui de « ébruiter, divulguer » avant de prendre enfin celui de « trouver, découvrir ».

    Par métaphore « éventer la mèche » est devenu « découvrir les dessous d'un complot (avant qu'il fasse des dégâts) ou d'une affaire devant demeurer cachée ».

    À partir du XIXe siècle, le mot « vendre » au sens de « trahir » (« tu n'es qu'un vendu ! ») est venu se greffer sur l'expression d'origine pour nous donner celle d'aujourd'hui.


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