• Se faire appeler Arthur signifie se faire gronder, se voir faire des remontrances, se faire disputer...

    Mais pourquoi pas Jean ou Emmanuel ?

    Il y aurait de quoi le réprimander aussi...

    Se faire appeler Arthur

    Cette expression proviendrait de la Seconde Guerre mondiale.

    Elle ferait référence à l'occupation de la France pendant laquelle le couvre-feu avait été fixé à 20h00.

    Le nom « Arthur »  serait une déformation de l'allemand « acht uhr » (huit heures) que les patrouilles ennemies criaient aux retardataires.


    Cette expression aurait donc été reprise par les parents des enfants capricieux, en imitant les patrouilleurs allemand avec un accent français.


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  • Si vous n'aimez pas poireauter 107 ans, vous n'aimez pas non plus croquer le marmot !

    Cette expression est beaucoup moins connue...

    Croquer le marmot

     

    Parmi les nombreuses suppositions plus ou moins farfelues qui ont été avancées pour expliquer l'origine de cette expression on trouve :

    Les peintres attendaient leurs clients en dessinant (en croquant) des petits enfants sur les murs des pièces où ils attendaient.

    Marmotter voulait dire « claquer des mâchoires ». L'expression serait alors une signification comme « grogner (sous-entendu claquer des dents) lors d'une longue attente ».

    Le marmot désignant aussi un tisonnier, l'expression s'appliquerait alors à quelqu'un qui, attendant longuement à proximité d'une cheminée, s'occuperait en attisant le feu à l'aide de cet instrument également appelé marmouset.

    La plus souvent admise est celle du linguiste Pierre Guiraud :

    L'expression daterait du XVIe siècle, époque à laquelle les portes étaient équipées de clochettes ou de heurtoirs pour prévenir l’arrivée de quelqu’un au domicile.
    Or, ces sonnettes avaient depuis le Moyen Âge, le nom de marmot, parce qu’ils portaient souvent une figurine un peu grotesque comme l’était la tête des marmots, terme qui au siècle même voulait dire « singe ». 
    Il s'agirait donc de manger du singe plutôt qu'un enfant ?
    Pas du tout...
    À la même époque, « croquer » signifie « frapper ».
    « Croquer le marmot » voulait simplement dire « frapper le heurtoir d'une porte » devant laquelle on pouvait attendre très longtemps et frapper sans relâche...

     


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  • « Je termine mon article et j'arrive ! »

    « Bon, tu te dépêches oui ? Je vais pas poireauter 107 ans ! »

    Cette expression signifie bien sûr attendre très longtemps. Mais pourquoi utilise-t-on le nombre 107, et pas 99 ou 111 ?

     Poireauter 107 ans

    On dit souvent que la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris a duré 107 ans. C'est de là que viendrait l'expression... 

    Cependant, la durée totale de la construction de notre Dame est bien plus longue. Les copier-coller sur internet sont rarement vérifiés... et le mythe continue.

    Lorsque l'on pense avoir trouvé l'origine d'une expression, il reste parfois une part de mystère et on reste planté...

    Quant à poireauter ou « faire le poireau », il faut savoir qu'au milieu du XIXe siècle, l'expression était en réalité « planter son poireau ». Elle provenait sans doute de la locution « rester planté », qui sous-entend l'immobilité et l'inactivité.

     

     

    La construction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris s’est étalée sur presque deux siècle, en deux périodes. La première s’étend de 1163, début des travaux, jusqu’à 1250.
    La deuxième période concerne surtout l’harmonisation de toute la cathédrale au style gothique, pour les portails du transept notamment. Elle s’est étendue de 1250 à 1345.

    Par contre la « guerre de cent ans» a duré 116 ans, 4 mois et 15 jours (on s'en approche !)

     


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  • Quelle journée !

    Je n'ai même pas trouvé le temps de préparer un article...

    Ce n'est pas grave, je vous en fais un à l'arrache.

     

    De façon précipitée et négligée, de manière sommaire, à la va-vite.

    Exemple : Une loi votée à l’arrache.


    En se débrouillant, au gré des circonstances, avec les moyens du bord.

    Exemple : Des jeunes qui vivent à l’arrache.

     

    L'expression viendrait de l’ancien français harache (courir à la harache, à la harace, « poursuivre ») qui donne aussi harasser, ou peut-être dérivée de l'expression « à la hache » qui signifie (fait) d'une manière grossière.

     


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  • On connait tous cette expression, mais pas son origine... et pour cause !

    Apparue officiellement dans les textes vers la moitié du XIXe siècle, voilà encore une expression dont l'origine est incertaine.

     Travailler pour le roi de Prusse

    Au moins trois explications circulent :

    La première serait liée au fait que les soldes payées aux mercenaires du royaume de Prusse étaient dérisoires.

    Une deuxième dit que l'expression viendrait d'une chanson de 1757 qui se moquait de la défaite du Prince de Soubise à Rossbach  contenant la phrase : « il a travaillé pour le roi... de Prusse ».

    La troisième dit qu'elle viendrait du roi Frédéric Guillaume 1er ( roi en Prusse de 1713 à 1740  - père de Frederic II) qui était d'une cruauté et d'une avarice sans limites. Il ne payait à ses soldats leur solde que 30 jours par mois, bénéficiant ainsi de l’argent que représentait la paye du dernier jour, dans les sept mois de l’année qui ont 31 jours. (Ce qui est peut-être plus précis que la première hypothèse).
    De plus, il payait très peu les ouvriers français qu’il employait. On gagnait donc peu à travailler pour le roi de Prusse.
    Cette explication semble quand même la plus probable...

     

    Quoi qu'il en soit, de plus en plus de français ont l'impression de travailler pour le roi de Prusse tant il ne reste plus grand chose de leur salaire à la fin du mois avec une inflation historique sous Emmanuel 1er !

     


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