Il y a longtemps que je voulais mettre ce mot dans ma rubrique Définitions.

Mon article d'hier fait justement le lien...

L'insigne d’une hauteur de 26,5 mm pour une largeur de 19,4 mm, était en forme de hache à double tranchant, dont les deux fers émaillés de tricolore, étaient rattachés à un manche constitué par un bâton de maréchal émaillé de bleu, avec dix étoiles et aux extrémités dorées.

Cette décoration sans ruban, appelée « la Francisque » (nom de la hache de guerre des Germains et des Francs), fut l’emblème du gouvernement de Vichy.  

Le candidat devait avoir 2 parrains, « présenter des garanties morales incontestées et remplir deux des conditions ci-après : avant la guerre, avoir pratiqué une action politique nationale et sociale, et conforme aux principes de la Révolution nationale : manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la personne du maréchal : avoir de brillants états de services militaires ou civiques ».

Le nouveau titulaire devait prêter le serment suivant : « Je fais don de ma personne au maréchal PÉTAIN comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre. »

Autant dire que les titulaires étaient les plus fidèles du Maréchal et de sa politique collaborationniste.

Parmi les titulaires de la Francisque on peut noter :

François Mitterrand (fondateur du parti socialiste et Président de la République !)

René Bousquet (secrétaire général de la police du régime de Vichy et ami du précédent)

Maurice Couve de Murville (qui fut ensuite député, plusieurs fois ministre et même premier ministre)

Edmond Giscard d'Estaing (père de Valéry Giscard d'Estaing)

Antoine Pinay (devenu résistant, il fut après guerre député et plusieurs fois ministre)

Jean Nohain (pionnier de la télévision française).

Georges Aymé (Général de corps d'armée, Frère de Marcel Aymé).

Auguste et Louis Lumière

Charles Vanel

Jean Védrine (Père de l'homme politique Hubert Védrine)

Le raccourci fait par certains entre quelques fondateurs du parti de Jean-Marie Le Pen ayant fait partie de la collaboration et le RN actuel n'a de sens que si on faisait le lien entre les collaborationnistes notoires et leur famille ou les mouvements politiques de droite comme de gauche auxquels ils ont appartenu... 

Voici un terme peu connu...

Par contre, on connait mieux le mot  « Fatras »  qui désigne un amas confus de plusieurs choses.

La fatrasie est un genre littéraire du Moyen Âge (à partir du XIIIe siècle et jusqu'à Rabelais). Elle regroupe les poèmes utilisant notamment des systèmes de répétition de syllabes.

Cet amoncellement de phrases aux sonorités particulières cache parfois des critiques ou des pamphlets du pouvoir en place.

La définition de cette semaine est choisie au hasard... ou pas...

Le premier sens du mot, un peu désuet, « charivari » est :

Bruit assourdissant, vacarme, cacophonie.

Le second sens est :

Bruit tumultueux de huées, de sifflets, de casseroles et d'autres objets, que l'on faisait jadis devant la maison de ceux dont on désapprouvait la conduite.

Ce mot nous vient de l’ancien français chalivali (« chahut, huée contre un mariage mal assorti »). Par extension, il désigne tout bruit par lequel des gens attroupés témoignent à quelqu’un leur désapprobation, mais aussi une musique bruyante et discordante.

Voilà un mot intéressant...

Le sens premier est : « Qui passe d'une proposition à une autre par le raisonnement. » Mais ce n'est pas uniquement ce sens que l'on retient le plus souvent.

Par extension, ce terme qualifie une méthode qui emploie la digression.

Au final, on dit que le sujet à été traité d’une manière discursive pour dire qu'il n'y a pas une continuité rigoureuse dans le raisonnement.

Dans l’hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme et le bouddhisme, le mot « mantra » désigne syllabe ou une phrase sacrée dotée d'un pouvoir spirituel. 

Il vient du mot sanskrit signifiant « instrument de pensée ».

Par extension, on utilise ce terme pour une phrase ou idée que l'on répète constamment.

On peut parler de mantra en politique quand une idéologie ou une idée devient une obsession et qu'elle est présentée comme ayant le pouvoir de tout résoudre.

Exemples totalement au hasard, comme vous vous en doutez :

« réformes nécessaires » ; « apaisement » ; « écologie » ; « c'est dans mon programme, j'ai été élu pour cela » qui une version de « c'est notre projet »...

Comme une religion... mais croient-ils vraiment à leurs incantations ?
Et combien leur reste-t-il de fidèles ?

Le mot de la semaine n'est pas très connu...

On utilise le mot veillaque pour parler d'un homme ou d'une femme de mauvaise foi et sans honneur.

Je trouve dommage que ce mot soit tombé en désuétude... il concerne tellement de monde de nos jours !

Cette semaine je propose la définition du mot « fomenteur ».

On utilise ce terme pour parler d'un individu qui fomente, qui prépare secrètement, un coup d'état, une révolution, qui suscite ou favorise des troubles ou des rébellions...

Synonymes : Provocateur, mutin, insurgé, révolté, émeutier, excitateur.