• Aujourd'hui, une petite expression amusante, qui peut s'appliquer à de nombreux dirigeants...

     Menteur comme un soutien-gorge

    Cet accessoire vestimentaire féminin protège et cache la poitrine, en lui conférant parfois une apparence trompeuse, encore accentuée grâce aux artifices comme les balconnets ou les coussinets. C'est ainsi que les hommes qui ont été dépités par ce qu'ils ont pu découvrir une fois l'objet enlevé, ont associé ce mot aux menteurs invétérés.

    « Sournois et menteur comme toujours, comme une douzaine de soutien-gorges... Il me racontait des tels bobards, que la nuit ça m'en remontait... Je me les racontais à nouveau, tellement ils étaient durailles ! Crapules ! Et pesants ! »

    Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit


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  • Dire de quelqu’un qu’il a déménagé à la cloche de bois signifie que cette personne a déménagé, voire même abandonné son domicile, en toute discrétion, furtivement et sans prévenir qui que ce soit...

    Déménager à la cloche de bois 

    Au XIXème siècle, on disait « déménager à la ficelle ».

    En effet, afin de ne pas se faire repérer par le concierge, ceux qui voulaient partir sans payer le loyer utilisaient une ficelle au bout de laquelle ils descendaient leurs affaires par la fenêtre, puis descendaient les mains vides, l’air de rien.

    Le mot « ficelle » désignait également les escrocs autrefois !

     

    Une autre expression très imagée était utilisée : « à la sonnette de bois ».

    Les sonnettes des concierges n’étaient pas en bois, c’est une façon de dire que les clients passaient en tapant sur la sonnette de bois, qui, ne faisant aucun bruit, n’aurait pas attiré l’attention du concierge.

    Le mot « sonnette » fut ensuite remplacé par le mot « cloche ».

     

    L'histoire ne dit pas si cette expression peut-être utilisée pour un individu disparaît sans laisser de trace pour échapper à une décision de justice qui arrive avec 20 ans de retard...


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  • L'expression Française du jour « Avoir un nom à coucher dehors » est à prendre au premier degré...

    Même si aujourd'hui, cette expression signifie « avoir un nom difficile à prononcer ou à retenir ».

    Avoir un nom à coucher dehors

    Son origine remonterait au moyen age.

    Lorsque, la nuit tombée, une personne était perdue et devait demander le gîte à des inconnus, il valait mieux pour elle qu'elle ait un nom à résonance « chrétienne » pour que quelqu'un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit.

    Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom était le plus bourgeois avaient le plus de chances d'obtenir une chambre. Les autres devaient dormir dehors !

    Pour se faire admettre dans une auberge, il fallait montrer patte blanche, c'est-à-dire d'abord énoncer son patronyme. Et celui qui n'avait pas un nom très « chrétien » avait de fortes chances de devoir passer son chemin, ou au mieux... coucher à l'écurie.

    Ensuite, une fois admis, la tenue vestimentaire et la noblesse du nom avaient leur importance pour l'affectation des plus belles ou plus inconfortables chambres.

     
    L'armée napoléonienne serait une autre origine possible.

    Elle était composée de nombreux soldats recrutés lors des campagnes à l'étranger. Lors des stationnements dans des villes, les habitants étaient tenus d'héberger les officiers titulaires d'un billet de logement. Certains de ces officiers avaient des noms de consonance étrangère, ils pouvaient passer pour des ennemis.

    On disait qu'ils avaient de « nom à coucher dehors avec un billet de logement ».

     


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  • L’expression est connue...

    Exemple, au hasard :
    Il doit constituer un gouvernement, sans avoir la majorité. Il n'est pas sorti de l'auberge !

    Ne pas être sorti de l’auberge

     

    Mais pourquoi l’auberge ?

    En argot, auberge signifie « prison ».

    C'est ce sens péjoratif qui est retenu dans cette expression.

    Il ne s’agit donc pas ici de l’auberge que nous connaissons habituellement, accueillante et où l’on est censé se sentir à l’aise et dont on n’a pas spécialement envie de sortir !

     


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  • Une victoire à la Pyrrhus est une victoire avec un coût dévastateur pour le vainqueur.

    Une victoire à la Pyrrhus 

    Pyrrhus (319-272 avant JC), roi d'Épire de -295 à –272, remporta sur les romains les victoires d'Héraclée en -280 et d'Ausculum en -279.
    Ces batailles lui coûtèrent de telles pertes qu'il s'écria : « Encore une autre victoire comme celle-là et je rentrerais seul en Épire ! ».

    D'origine historique, l'expression est utilisée par analogie en économie, en politique, en justice, ou en sport pour décrire une lutte similaire, qui est ruineuse pour le vainqueur.

     

    Gagner une élection présidentielle (à la faveur de millions de votes non pas d'adhésion au vainqueur, mais de rejet de l'autre candidate) et perdre de manière Historique la majorité à l'assemblée Nationale, n'est-ce pas d'une certaine façon, une victoire à la Pyrrhus ?

     


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