• Nettoyer les écuries d’Augias... ce serait bien nécessaire dans certains domaines !

    Mais quand les hommes politiques promettent de passer le Kärcher et qu'ils n'ont même pas donné un petit coup d'éponge, le doute et permis lorsque d'autres reprennent la formule de l'ancien camarade de classe...

     

    Nettoyer les écuries d’Augias

     

    On utilise l’expression au sens propre comme au sens figuré : Faire un très grand ménage

    En effet, « faire le ménage », ce peut être réellement nettoyer un endroit sale et encombré. Ce peut être aussi « nettoyer » au sens figuré, notamment une institution, une entreprise où les affaires vont mal, voire où il y a de la corruption…

    Donner un coup de balai magistral et indispensable pour se débarrasser d’une situation gênante, ou se remettre d’une affaire malsaine.

     

    L’origine de l’expression, vient de la mythologie grecque.

    Ce fameux nettoyage des écuries d’Augias n’est autre que le 5e des 12 travaux d’Hercule (Héraclès).

    Augias, roi d’Elis, ex-argonaute, possédait, comme son père Hélios, d’énormes troupeaux de bétail. Ses écuries étaient tellement sales qu’on ne pouvait plus y rentrer, elles n’avaient plus été nettoyées depuis plusieurs dizaines d’années.

    Il fut exigé d’Hercule qu’il remit en état les étables en une seule journée, autant dire impossible… sauf pour lui !

    Pour ce faire, il détourna le cours des 2 fleuves, Alphée et Pénée, afin que les eaux traversent les lieux en entier.

    Le terme d’étable fut transformé ensuite en « écurie » dans l’expression, en rapport avec le verbe « curer », qui veut dire « nettoyer ».


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  • L'expression du jour est bien connue, même si parfois elle est mal utilisée...

    C'est l'hôpital qui se fout de la charité !

    Origine

    Cette expression s’utilise lorsque quelqu’un se moque, chez un autre, d’un défaut qu’il a lui-même.
    Ce qui s’explique par le fait qu’au XVIIe siècle, un hôpital et une charité étaient exactement la même chose, et il n’y avait donc aucune raison pour que l’un se moque de l’autre.

    Certains situent la naissance de cette expression à Lyon, qui accueille à partir du XVIIe siècle l’Hôtel-Dieu et l’hôpital de la Charité (dont il ne reste aujourd’hui que le clocher). La rivalité existante à cette époque entre les deux établissements, décrite dans certains documents, pourrait alors justifier cette origine.


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  • Aujourd'hui...

     Il fait un froid de canard

    Mais d'où vient cette expression ?

    Cette expression viendrait de la chasse au canard, qui se pratique en automne, mais aussi en hiver où le chasseur doit rester immobile, aux aguets, et laisser le froid lui pénétrer jusqu'à l'os en attendant le palmipède convoité !

     


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  • Revenir bredouille, tout le monde connaît...

    C'est ne ramener aucun gibier ; ne rien gagner ; échouer dans une entreprise ou plus largement, rentrer sans avoir obtenu ce qu'on désirait...

    Revenir bredouille

    Cette expression vient du jeu de tric-trac, très en vogue entre le XIIe et le XIXe siècle. Il se jouait à deux personnes, chacune ayant deux dés et quinze dames.

    Le but était de gagner douze trous. Lorsqu'un joueur gagnait tous les trous sans même que son adversaire ait le temps de jeter ses dés, on disait qu'il « jouait bredouille ».

    « Être mis en bredouille » signifiait donc que l'on n'avait rien gagné du tout !

    L'expression a ensuite pris le sens d'être ivre, puis, pour les femmes  « ne pas avoir été invitée à danser » lors d'un bal, et enfin, au XIXe siècle, elle s'est appliquée au domaine de la chasse et a pris le sens de « rentrer sans gibier ».

    Aujourd'hui, elle sous-entend que l'on n'a pas obtenu ce que l'on cherchait. 


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  • Aujourd'hui, une petite expression française que je ne connaissais pas..

    Mener une vie de bâton de chaise, c'est avoir une vie désordonnée, agitée ; vivre une vie de plaisirs et de débauche ; vivre de façon déréglée ou encore mener une vie de patachon...

    Mener une vie de bâton de chaise

    S'il est vrai que les chaises en bois sont en partie un assemblage de bâtons, pourquoi auraient-ils une vie trépidante à l'origine de l'expression ?

    Il faut remonter dans le temps, à l'époque des chaises à porteurs comportant deux grands bâtons latéraux servant à porter la chaise et son contenu humain.

    Cette expression pourrait donc venir du fait que les bâtons étaient constamment manipulés, soulevés, posés, tirés pour dégager la porte de la chaise, remis en place...
    Ces bâtons avaient une existence très peu reposante, ce qui explique l'expression dans laquelle l'idée d'activité excessive a peu à peu fait place à l'idée de « vie désordonnée ».

    Mais elle pouvait aussi venir de la vie que menaient les porteurs, toujours en déplacement et à attendre le retour du propriétaire de la chaise, de préférence dans les lieux de débauche (tripots, bordels...) dans lesquels ils transportaient leurs bâtons avec eux pour ne pas se les faire voler, la vie des bâtons étant alors assimilée à celle des porteurs. Je pencherai plutôt pour cette seconde version...

     


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