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Par Archimède H le 11 Novembre 2021 à 08:27
La pensée du jour est un petit texte à méditer, connu de certains d'entre-vous peut-être...
C'est l'histoire d'un petit garçon qui avait mauvais caractère.
Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu'à chaque fois qu'il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture.
Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture.
Les semaines qui suivirent, à mesure qu'il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture.
Il découvrit qu'il était plus facile de contrôler son humeur que d'aller planter des clous derrière la clôture.Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée.
Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou à chaque jour où il contrôlerait son humeur.Les jours passèrent et le jeune homme pût finalement annoncer à son père qu'il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture.
Son père le prit par la main et l'amena à la clôture. Il lui dit :
« Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. A chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci. Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, peu importe combien de fois tu lui diras être désolé, la cicatrice demeurera pour toujours. Une offense verbale est aussi néfaste qu'une offense physique. Les amis sont des joyaux précieux. Ils nous font rire et nous encouragent à réussir. Ils nous prêtent une oreille attentive, nous louangent et sont toujours prêts à nous ouvrir leur cœur. »
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Par Archimède H le 6 Novembre 2021 à 09:08
La pensée du jour est un petit texte trouvé par hasard...
Un jour un homme riche donna un panier rempli d’ordure à un homme pauvre.
L’homme pauvre lui sourit et partit avec le panier...
Il le vida et le nettoya et puis le remplit de fleurs magnifiques.
Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier.
L’homme riche s’étonna et lui dit :
« Pourquoi tu m’as donné ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ? »Et l’homme pauvre lui dit :
« Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur ».
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Par Archimède H le 1 Novembre 2021 à 08:45
La réflexion du jour est plutôt un petit rappel...
Le mot Toussaint évoque la mort, le souvenir des défunts, les visites au cimetière, le bruit des feuilles mortes sous les pas des gens qui apportent des chrysanthèmes sous un ciel gris... « Un temps de Toussaint »
Aujourd'hui c'est la Toussaint et non la « fête des morts » comme on l'entend encore souvent...
Il n'est pas besoin d'être croyant ou pratiquant pour rappeler un peu les choses...
La Toussaint, c'est la (fête de) tous (les) saints.
C'est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique.
Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. A l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'église orthodoxe.
Au VIIe siècle, l'église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiée à Sainte-Marie des martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des saints catholiques.
C'est à cette occasion que la fête de la Toussaint est instituée. A l'origine, elle est célébrée en mai. On l'a ensuite déplacée au 1er novembre.
La Toussaint est donc normalement une fête joyeuse. C’est la fête de la communion des saints, c’est-à-dire de tous ceux, vivants ou morts, qui sont déjà réunis en Dieu par la foi.
La Toussaint, c'est la fête des saints et non la fête des morts !
Celle-ci a lieu le 2 novembre, c'est un moment de recueillement et de mémoire.
C’est le jour où on se rappelle des morts de notre famille, de nos amis, de tous ceux qui nous sont proches.
Mais comme la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !
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Par Archimède H le 27 Octobre 2021 à 07:53
Aujourd'hui, un petit texte à méditer...
Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants.
Il dit :
Une bataille se fait comme entre deux loups qui sont à l’intérieur de nous.
L’un est le mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la peine, le regret, la convoitise, l’arrogance, la culpabilité, la rancune, le complexe d’infériorité, les mensonges, l’orgueil mal placé, se penser supérieur et l’égocentrisme.
L’autre est le bon : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la spiritualité.
La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous.
Silencieux, les enfants réfléchissaient… Puis l’un d’eux dit :
Et lequel des loups est le gagnant ?
Et le vieil homme répondit simplement…
Celui que tu nourris.
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Par Archimède H le 22 Octobre 2021 à 07:59
La pensée du jour, est un texte datant de 1980 écrit par Marguerite Yourcenar...
Tellement d'actualité !
Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime.
J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.
Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.
En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait.
Marguerite Yourcenar, « Les yeux ouverts »
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Par Archimède H le 17 Octobre 2021 à 08:05
La réflexion du jour est une légende amérindienne...
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :
« Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »Et le colibri lui répondit :
« Je le sais, mais je fais ma part. »
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Par Archimède H le 12 Octobre 2021 à 08:11
Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux...
Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahmâ décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette !
Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. »
Mais Brahmâ répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. »
Alors les dieux dirent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais Brahmâ répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »
Déconcertés, les dieux proposèrent : « Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l’homme sur la Lune. »
Mais, Brahmâ répondit encore : « Non, un jour, l’homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera. »
Les dieux conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. »
Alors Brahmâ dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve… en lui.
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