Un biais cognitif est un schéma de pensée trompeur et faussement logique.

Les biais cognitifs influencent nos choix, en particulier lorsqu’il faut gérer une quantité d’informations importantes ou que le temps est limité. Il se produit ainsi une forme de dysfonctionnement dans le raisonnement.

Origine :

Le concept de biais cognitif a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel d'économie 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique.

250 biais cognitifs sont référencés, généralement classés dans les catégories suivantes :

Biais sensori-moteurs (illusions liées aux sens et à la motricité)
Biais attentionnels ou biais d’attention (problèmes d’attention)
Biais mnésique (en rapport avec la mémoire)
Biais de jugement (déformation de la capacité de juger)
Biais de raisonnement (paradoxes dans le raisonnement)
Biais liés à la personnalité (en rapport avec la culture, la langue, l’influence sociale…)

Voici deux vidéos intéressantes à ce sujet :

Vous l'aurez compris, cette notion est largement utilisée dans le commerce, et bien sûr en politique !

Il y a plusieurs définitions au terme « Dichotomie ».

1. Division de quelque chose en deux éléments que l'on oppose nettement.

2. Mode de croissance des axes végétaux, consistant en une suite de partages en deux rameaux égaux, sans axe principal.

3. Partage illicite d'honoraires entre praticiens ou entre médecins et laboratoire d'analyses.

4. Aspect d'un astre du système solaire dont la surface éclairée visible occupe la moitié du disque.

5. Opération consistant à couper une chaîne de bits ou de caractères pour former deux chaînes disjointes.

Nous allons nous intéresser aujourd'hui à ce premier sens et donner un exemple... totalement au hasard, vous vous en doutez !

Exemple de dichotomie : Une réforme de gauche avec les voix des députés et sénateurs de droite.

Selon le ministre Olivier Dussopt, interrogé par Le Parisien le dimanche 5 mars et par France Info le lundi 6, la réforme des retraites serait « de gauche ».

Mais pour ce faire, après l'adoption au Sénat grâce aux sénateurs de droite, le gouvernement souhaite à tous prix obtenir les voix des députés de droite...

Voilà un bel exemple qui est à mettre soit dans la liste des plus gros mensonges politiques, soit dans les grosses incohérences de l'Histoire. 

Au final, on peut facilement mettre ce double discours macronien comme le plus parfait exemple de dichotomie !

Ce mot m'a été soufflé par un fidèle visiteur...

Si vous arrivez à le placer au Scrabble, il vous rapportera 26 points !

Mais c'est surtout le sens de ce mot qui est intéressant...

Du grec ancien  sukophántês (celui qui dénonce le voleur de figues).

Dans la Grèce antique, à Athènes  et dans quelques autres cités, il s'agissait d'un dénonciateur professionnel qui assignait en justice des citoyens riches afin d'obtenir une part de leurs biens s'ils étaient condamnés.

Par extension, on utilise ce terme pour désigner un délateur, un personnage fourbe, hypocrite.

La définition du jour m'est venue du commentaire d'un fidèle visiteur...

Non, Kakemphaton n'est pas le nom d'un pharaon !

Le kakemphaton (du grec ancien : kakémphatos, « malsonnant ») est une phrase que l'on peut entendre de plusieurs façons homophones mais avec un sens différent.

Le kakemphaton peut être involontaire, ou volontaire et dans ce cas, il peut être synonyme de calembour.

« C’est assez, dit la baleine, je me cache à l’eau car j’ai le dos fin »
Cétacé, dit la baleine, je me cachalot car j’ai le dauphin.

« Il est sorti comme un vieillard en sort »
Il est sorti comme un vieil hareng saur

Parfois, je reçois des critiques de mon entourage sur ma façon de voir les choses. En réalité ces personnes pourraient dire que je « ratiocine ».

Mais bien évidemment, elles n'emploient pas ce verbe qu'ils ne connaissent pas !

Moi-même, je l'ai rencontré dans mes lectures et exhumé pour cet article, mais je ne l'utilise pas...

Du latin « ratiocinari », calculer, le Larousse donne cette définition « Raisonner avec une subtilité excessive sur quelque chose. »

Mais pourquoi  « excessive » ?

Parce que l'on réfléchi trop, au point de déborder du sujet, ou parce que nos interlocuteurs ne sont pas armés pour comprendre ?

Le mot du jour n'est pas très connu, est nous vient du Moyen-Age.

Au Moyen Âge, terme de droit canon et romain qui désigne soit un mémoire remis au magistrat, soit de façon plus générale toute pièce écrite.
Elle se décline en différents actes ou pièces, comme le « libelle d’exploit », le « libelle de divorce », le « libelle de proclamation », le « libelle d’accusation » ou encore le « libelle d'anathème ».

A l'époque moderne, le terme désigne un pamphlet, « un livre, écrit, ou chanson, soit imprimé ou manuscrit, fait et répandu dans le public dans le but d'attaquer l'honneur et la réputation de quelqu'un ».

Voilà un mot peu employé que j'aime bien...

Ce mot est « coquecigrue » on écrit parfois « coxigrue »

Choisi au hasard ?.... à vous de voir !

Débiter des coquecigrues signifie raconter une histoire ou un conte, mentir.

Regarder voler des coquecigrues signifie se faire des illusions, s'occuper de choses inexistantes, voire ne rien faire du tout.

Ce mot a été employé pour la première fois dans la littérature française par Rabelais qui raconte dans Gargantua comment Picrochole, vaincu et chassé de son royaume « fut avisé par une vieille lourpidon (sorcière) que son royaume lui serait rendu à la venue des coquecigrues. »

Autrement dit jamais, c'est-à-dire, selon une expression plus actuelle, « quand les poules auront des dents ».

Une créature imaginaire :

Ce mot est une sorte de mot-valise composé de coq, cigogne ou cygne et grue : des oiseaux en tout cas qui constituent une chimère.